Retour sur le Belgian Communication Summit

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Le mardi 27 novembre, organisait son annuel Belgian Communication Summit. Cette année, le thème portait sur la communication politiquement correcte : est-ce une nouvelle forme de censure typique du 21e siècle ?

Pour répondre à cette question, trois keynotes et deux débats ont rassemblé des spécialistes de la communication, des médias, de la politique et de l’industrie. Christophe Deborsu modérait les débats.

Côté Keynotes
L’après-midi a débuté avec la présentation, par Grégory Piet et Sien Vanderlinden de Auxipress, des résultats de leur analyse sur la perception du ‘politiquement correct’ dans la presse. Els Keytsman de Unia, le centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, a quant à elle rappelé le cadre légal à respecter. Elle a insisté notamment les différentes lois qui existent contre la discrimination. Jan Pieter Boodts de Studio 100 a expliqué à l’assemblée la manière dont il a dû gérer les vives réactions qu’a provoqué la campagne pour les paquets de cigarettes Maya l’Abeille (Greenpeace).

Coté Débats
Le premier débat réunissait Anneleen Vandewynckel de Fenavian, Johan Vandepoel de l’ACC, Piet Moons de JEP et Georges-Louis Bouchez du MR autour de la question « Are we too soft in our standard communication? ». Georges-Louis Bouchez, seul représentant actif de la classe politique, s’est notamment fait remarquer enaffirmant quele politiquement correct est beaucoup plus polémique dans les discours de droite que de gauche. Dans le milieu de la communication, et de la publicité notamment, les intervenants constatent que le secteur a évolué, on ne pense plus une campagne de la même manière qu’auparavant et il y a plus de plaintes, on considère moins l’aspect artistique de la création publicitaire par exemple, que le retour sur investissement, sans prendre de risque.

Durant le deuxième débat, Dominique Michel de Comeos, Eveline De Ridder de Whyte et Hans Vandendriessche de Belga/Gopress abordaient la question de la gestion des crises et de la réaction à adopter face à des messages émotionnels. Il faut savoir faire preuve d’empathie avant tout a rappelé Dominique Michel, qui a dû faire face notamment aux agriculteurs lors de la crise du lait en 2009, ou s’expliquer face aux réclamations des gilets jaunes, qui sont des situations où l’interlocuteur est pleinement dans une réaction émotionnelle. Les intervenants ont insisté sur l’importance du contenu, il faut justifier les faits, mais en se montrant à l’écoute.

Lisez notre compte rendu détaillé de l’évènement en néerlandais.