Maison Moderne a fêté ses 20 ans. À cette occasion, fondateur Mike Koedinger s`est laissé interviewer. Pour lui, il est important que Maison Moderne ait toujours été indépendante. Et il est fier de mentionner qu`elle est devenue la première entreprise média indépendante du Luxembourg. Elle ne reçoit aucun subside de l`Etat. La société a d`abord été éditrice de presse magazine pour finalement se développer avec 80 personnes qui y travaillent via sa régie publicitaire, son agence spécialisée en content marketing et son business club Paperjam.
De 1994 à 2004, les marques média se multiplient avec Explorator, Nightlife, Paperjam, Nico et Index. Une quinzaine d`employés travaillent au déploiement de ces marques en 2004. Suite au succès de Paperjam, des clients passent commande pour faire éditer leurs propres magazines. Ainsi, Flydoscope naît en 2005 et City Mag en 2006. Des relations de long terme s`installent avec la Ville de Luxembourg et LuxairGroup.
En parallèle, Nico s`internationalise et est diffusé dans une trentaine de pays. En 2010 et 2011, Archiduc (magazine d`architecture) et Delano (magazine anglophone) sont lancés. Dans ces années, les trois sociétés opérationnelles – MKE, régie Tempo! et le studio graphique INgrid – fusionnent pour devenir Maison Moderne. En 2008, on compte 42 personnes travaillant pour ce qui est maintenant Maison Moderne.
Une des particularités des publications de cette maison d`édition c`est d`être éditées en langue française. Ce choix paraît logique et rentable étant donné que le français est la première langue véhiculaire au Luxembourg. De plus, les titres de Maison Moderne ne s`adressent pas qu`aux Luxembourgeois, mais également aux résidents et frontaliers.
Pour le futur, Maison Moderne souhaite continuer de créer du contenu pour des communautés tout en proposant aux marques-annonceurs de les mettre en relation avec celles-ci.
Lors de la soirée académique, il a remercié les 1.000 collaborateurs qui ont contribué au succès des 20 ans.
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