Les coûts réduits du papier et un marché de lecteurs élargi offrent à Roularta des résultats positifs pour le premier semestre

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Les investissements continus dans une approche multimédia du marché et la poursuite de l’expansion des magazines néerlandais ont entraîné une augmentation significative de l’EBITDA de Roularta avec un chiffre d’affaires stable.

Grâce à l’acquisition des magazines néerlandais Flow, Happinez, Yoga by Happinez et Psychologie, et à l’augmentation du nombre de lecteurs qui en a découlé, ainsi qu’à la baisse des coûts du papier, l’éditeur Roularta a connu une bonne première moitié de l’année. Cela ressort des résultats semestriels publiés mercredi.

Au cours des six premiers mois de 2024, l’éditeur du Vif, Trends/Tendances et Femmes d’Aujourd’hui a réalisé un chiffre d’affaires de 159,5 millions d’euros, soit un chiffre d’affaires quasi stable par rapport aux six premiers mois de l’année précédente (+0,1 %). L’augmentation du marché des lecteurs a ainsi compensé la baisse des revenus provenant des impressions externes (-16,7 %). Si les nouveaux magazines néerlandais ne sont pas pris en compte, cela représente une baisse de 3,8 %.

L’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements) a bondi de plus d’un tiers (+36,5 %) pour atteindre 11,4 millions d’euros, grâce à la forte diminution des coûts du papier (-19 %), à la réduction des tirages imprimés et à l’augmentation des prix de vente.

En conséquence, Roularta a finalement pu enregistrer un bénéfice net de 2,29 millions d’euros, contre une perte nette de 958.000 euros pour la même période l’année dernière.

La coentreprise Mediafin, maison mère de L’Echo et De Tijd dont Roularta détient la moitié des parts, a également connu une bonne première moitié d’année. Le chiffre d’affaires a augmenté de 4,9 % pour atteindre 42,5 millions d’euros. L’EBITDA a progressé de 6,1 % pour s’établir à 9,7 millions d’euros. En fin de compte, après l’amortissement des marques L’Echo/De Tijd, il restait 3,4 millions d’euros, soit une baisse de 2,5 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Pour le second semestre à venir, Roularta prévoit en grande partie un statu quo. Concernant les revenus du marché publicitaire, l’éditeur reste prudent, car ceux-ci demeurent « assez volatils et imprévisibles ». En revanche, Roularta anticipe un impact positif sur les revenus des lecteurs grâce à la croissance des abonnements numériques et des abonnements imprimés. Les ventes au numéro devraient rester stables.

Plus de détails peuvent être trouvés ici.