Seen from Space : Radio et audio

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Première livraison de l’étude d’audience radio du CIM pour l’année 2024. L’occasion de revisiter la série de questions de cadrage qui a été introduite en 2020.

Une dizaine de sources audio sont ainsi analysées sur base d’une question à vrai dire très générale : « Au cours des derniers mois, avez-vous écouté… ? ».

Défilent alors les classiques FM, DAB+, Internet (y compris via des agrégateurs comme Radioplayer.be) ou télévision écoutés en live, mais aussi l’écoute en différé.

Total audio oblige, on aborde également les différentes options musicales : offline, en streaming audio comme Spotify ou via des plateformes vidéo comme YouTube.

Les podcasts originaux (opposés implicitement aux podcasts de rediffusion, qu’on doit retrouver dans « radio en différé ») ont aussi fait partie du lot, mais n’ont pas été maintenus dans les deux dernières vagues d’enquête radio de 2023, ni évidemment dans les données de 2024.

Selon ces dernières, pour la radio, c’est encore et toujours le live qui prédomine. Avec une palette de plateformes différentes, mais où la FM – technologie analogique évidemment datée – reste incontestablement dominante.

Plus moderne, mais ne remplaçant pas si vite les équipements existants, le DAB+ progresse très régulièrement, avec un déploiement nettement plus important en Flandre. Mais des deux côtés de la frontière linguistique, il reste ancré en deuxième position en termes d’utilisation. Les autres modes de réception sont plus ou moins stables.

Ces données très générales ne disent évidemment rien de la fréquence d’utilisation des différentes options audio, ni du temps passé sur chacune (c’est la mission d’une étude comme Audio Time, on y reviendra).

Si l’écoute « on demand » a donc disparu des données, on dispose cependant d’un suivi des sources utilisées pour l’écoute musicale.

On peut y lire les mouvements en sens opposés de la consommation de musique propre (achetée ou téléchargée) et du streaming musical, le second montrant une croissance régulière, contrairement à la première.

Comme nous l’avons remarqué précédemment, le streaming est le mode d’écoute qui constitue aujourd’hui le plus gros challenger de la radio live. Ceci étant, cette dernière pèse encore pratiquement deux heures et demie d’écoute journalière (147 minutes en durée d’écoute univers) : une position plutôt solide que le streaming ne semble pas (encore) menacer.

Pour perspective, même si on parle d’un autre protocole d’étude et d’un univers partiellement différent, la radio live, c’est près de 66% du temps d’écoute en Belgique selon le plus récent CIM Audio Time. Le streaming musical y pèse quant à lui 17% de la dose audio quotidienne. Face au streaming musical, la « radio star » a encore de très beaux restes.

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Redaction : MM.