La flambée des prix de l’énergie, l’indexation des salaires, la guerre en Ukraine et une pandémie : l’impact sur notre économie est énorme. Le secteur des médias n’y échappe pas non plus. Lors de plug:n, Julie Neyman, Directeur Advertising, et Wilfried Celis, Directeur Stratégie Audiovisuelle & Partnerships, expliquent comment la crise peut être un catalyseur de croissance à travers trois ambitions.
Pour la deuxième année consécutive, DPG Media Advertising organise plug:n. L’objectif de l’événement est de rassembler des idées inspirantes pour construire une vision future durable pour le secteur de la publicité.
Chez DPG Media Advertising, cette vision de l’avenir repose sur trois piliers essentiels :
Le lancement du premier écosystème vidéo omnicanal
La consommation des médias se fait partout et est plus fragmentée que jamais. Le modèle publicitaire n’est pas toujours adapté. C’est pourquoi DPG Media construit un écosystème omnicanal, et ils commencent par la vidéo. L’idée est de connecter toutes les formes de consommation vidéo, du direct au différé, de la settopbox aux plateformes mobiles.
« L’objectif d’un tel écosystème est double », explique Wilfried Celis. « D‘une part, nous voulons, grâce à un seul Adserver, unir la consommation fragmentée de vidéos à une multiplateforme contenant les campagnes vidéo; d’autre part, nous voulons digitaliser le first screen offline avec tous les avantages du média planning digital. »
Il ajoute : « Fin octobre, nous lancerons la première offre vidéo multiplateforme en Flandre. Concrètement, cela signifie que chez DPG Media Advertising, nous serons en mesure de réserver nous-mêmes des campagnes vidéo omnicanal et crossplatform. Les annonceurs bénéficieront de trois avantages : le frequency capping, la diffusion optimale de leur campagne sur toutes les plateformes et un reporting intégré. »
L’année prochaine, l’entreprise ira encore plus loin et lancera DPG Media Demand. Grâce à ce service, les annonceurs et les agences pourront planifier et acheter eux-mêmes via un outil de planification central. Par la suite, ils intégreront également d’autres médias dans leur réseau.
La construction des first party data de façon uniforme et en les rendant pertinents
Concernant le digital, l’objectif de DPG Media est d’évoluer vers un seul réseau connecté où tous les sites et applications de DPG Media, Rossel et RTL Belgium sont reliés. « Nous voulons construire des first party data et permettre au marché d’acheter numériquement via les mêmes outils », dit le groupe de médias.
« Même s’il s’agit d’une ambition future, cela ne signifie pas que nous restons immobiles aujourd’hui. Toute personne qui surfe désormais sur nos sites web le fait dans notre propre environnement “Trusted Web” : une combinaison de la meilleure expérience internet possible et des garanties de confidentialité personnelles. Ainsi, nous promettons aux utilisateurs et aux annonceurs que nous traiterons leurs données de manière transparente et que nous ne les partagerons pas avec des tiers », déclare Julie Neyman.
L’impact local grâce à une connexion entre les marques et le contenu
Julie Neyman : « Les téléspectateurs attendent de nous que nous produisions de nombreux programmes de qualité. Non seulement nous voulons chérir cette richesse, mais nous voulons aussi être le pont entre les marques et tous les contenus que nous partageons chaque jour sur nos nombreuses plateformes locales. Avec ces marques et ces contenus, nous voulons avoir un impact sur notre culture. »
Grâce à l’acquisition de RTL Belgium, les annonceurs peuvent également compter sur une équipe commerciale commune pour déployer des campagnes en télévision, en radio et en ligne dans le nord et le sud du pays.
DPG Media Advertising veut être une régie qui place l’objectif des annonceurs au premier plan. « ‘DPG Media Advertising. Connecting brands to the heartbeat of Belgium’. Une mission que nous voulons remplir chaque jour. Avec des audiences larges, des data pertinentes, des marques fortes et des contenus de qualité », a déclaré Julie Neyman.